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Les concurrents du Vélosolex
 

Durant le seconde moitié du 20ème siècle, le VéloSoleX avait la part belle en matière de petit 2 roues motorisé. Le "roi du cyclo à galet" a connu un succès indiscutable et chaque famille française a au moins une histoire liée au Solex.

N'oublions toutefois pas que cet engin mythique n'était pas le seul sur ce segment de marché. C'est alors le sujet de cette rubrique.

Nous ne nous égarerons toutefois pas sur les Mobylettes, Cyclos sport et autres cyclos à chaines, si respectables soient ils. Nous nous concentrerons ici sur les cyclos à galets, concurrents directs de nos chères montures.

 
Le VéloVap
 

C'est le concurrent le plus connu du Solex. Et pour cause, il lui ressemble comme deux gouttes d'eau.

En 1958, à l'époque où Solex présente le 1400, modèle dérivé du 1010, avec roues plus petites (19 pouces) mais toujours dépourvu d'embrayage, le très connu fabricant de moteurs auxiliaires VAP, lui, lance un cyclo de même type, mais avec embrayage automatique. La surprise est générale et le leader incontesté est piqué au vif. Le constructeur entrant avait certes une longueur d'avance mais le géant n'allait pas se laisser faire et répond un an plus tard en proposant le 1700 offrant les mêmes caractéristiques que son concurrent direct. Le VéloVap est proposé dans une robe uniformément bleu ciel avec pneus à flancs blancs, est équipé de série d'un frein arrière à tambour et propose des performances, il faut bien l'avouer, bien meilleures que "le petit cheval noir".

Cet engin est fabriqué à Hazebrouck dans le Nord. Il sera également proposé en version luxe avec garde boue enveloppants et tablier. Certains modèles de couleur noire verront le jour mais seront destinés au marché du Bénélux.

 
Voici un article sur le VeloVap par Franck Méneret
 
 
     
 
Le Flandria Galet
 

Egalement présenté en 1958, cet autre concurrent a aussi le moteur sur la roue avant. Dans sa robe noire, il ressemble beaucoup au Solex. De plus, le cadre a une conception similaire. On le reconnait néanmoins facilement à son moteur "tête en bas" surplombé par le gros phare rond et le réservoir de carburant. Cet engin, dépourvu d'embrayage et équipé d'un allumage Safi et d'un carburateur Gurtner, est relativement performant.

Ce cyclo, produit par le très célèbre fabricant de cyclos sport, nous vient des ateliers de Warneton dans le Nord de la France, à la frontière belge.

Il a été beaucoup utilisé au Bénélux où il portait le nom de "Flandria Vedette" en version luxe, de couleur bleue et blanche avec garde boue enveloppants et pneus flancs blancs.

 
 
     
 
Le Peugeot Bima
 

Présenté en 1952, ce cyclo a un moteur sans embrayage situé sous le pédalier et transmet le mouvement par frottement du galet sur la roue arrière. Le cadre ressemble à un vélo mixte équipé de freins à patins dans lequel est inséré le réservoir d'essence. Il recevra par la suite une fourche télescopique et des freins à tambours.

Le moteur est alimenté par un carburateur Gurtner de 10.

La transmission est débrayable grâce à une manette située sur le cadre permettant de faire basculer le moteur et ainsi libérer l'appui du galet sur le pneu.

En 54, Terrot poursuivra la production du modèle sous le nom de "Lutin".

 
 
     
 
Le Terrot Cyclorette
 

En cette même année 54, Terrot a également lancé le Cyclorette avec un moteur, cette fois-ci, de leur fabrication.

Cette machine a une conception très similaire au Peugeot ci-dessus (moteur sans embrayage avec manette sur le cadre pour position vélo, freins à patins).

Par contre, le moteur est situé au dessus du pédalier (le tube de cadre est ainsi dévié pour en faire le tour) et le réservoir est situé sous la selle. De couleur vert métallisé, le cadre est monté sur des roues de 600x50.

Le cyclorette n'éhappera pas à la règle et sera lui aussi décliné en version luxe avec fourche téléscopique et freins à tambours à l'avant, le réservoir prenant place dans l'entretubes du cadre.

 
 
     
 
Le Radior
 

Cyclo à galet présenté en 52 avec le très célèbre moteur auxiliaire à galet "Mosquito" sous le pédalier agissant sur la roue arrière.

Le cadre ressemble étrangement à un col de cygne Solex avec réservoir posé sur la poutre. Apparemment, le frein arrière est à tambour, contrairement à la photo. Si quelqu'un a d'autres infos ou docs, bienvenue ...

 
 
     

 


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